Mongi Slim (
منجي سليم), né le
1er septembre 1908 et décédé le
23 octobre 1969, est un
diplomate tunisien.
Il étudie à l'école Sadiki à Tunis puis part en France où il est diplômé de la faculté de droit de l'Université de Paris. Il revient ensuite en Tunisie et adhère au Destour en 1936, qu'il quittera dix ans plus tard.
En 1954, il devient le négociateur en chef de la délégation tunisienne aux pourparlers de Paris menés avec le gouvernement français jusqu'en juin 1955 et qui conduisent au protocole accordant l'autonomie interne à la Tunisie. Il devient ensuite ministre de l'intérieur jusqu'en avril 1956. En sa qualité de ministre, il participe aux négociations avec le gouvernement français qui se soldent par le protocole du 20 mars 1956 accordant à la Tunisie son indépendance.
En septembre 1956, il est nommé Ambassadeur de la Tunisie auprès des États-Unis. À ce poste sont liés ceux d'ambassadeur auprès du Canada et de représentant permanent auprès des Nations unies.
En janvier 1957, il est élu au Comité spécial de l'Assemblée générale des Nations unies sur la question hongroise. Il est également représentant permanent de la Tunisie au Conseil de sécurité entre janvier 1959 et décembre 1960.
Il participe à toutes les sessions de l'Assemblée générale des Nations unies en tant que chef de la délégation tunisienne dès que la Tunisie devient membre des Nations unies en 1956. En 1961, il participe à la 3e session extraordinaire de l'Assemblée générale qui traite de la Crise de Bizerte.
Il quitte ses postes d'ambassadeurs en février 1961 lorsqu'il est élu président de l'Assemblée générale. Il occupe ce poste quand, en 1962, il est nommé ministre des affaires étrangères de la Tunisie. Il prend sa retraite en 1964. Décédé en 1969, il est inhumé au carré des martyrs du cimetière du Djellaz.
Précédé de : <nowiki/>Sadok Mokkadem<nowiki/> | <nowiki/>Mongi_Slim<nowiki/> 1962-1964 | Suivi de : <nowiki/>Habib Bourguiba Jr.<nowiki/> |